30 juin 2025
La Talaudière « Les Misérables resteront dans l'histoire de l'Harmonie de la Chazotte »
Les deux soirées du vendredi 27 et samedi 28 juin consacrées à la version locale des Misérables de Victor Hugo ont rassemblé 1 200 spectateurs au parc Longiron. Bilan avec Julien Barrier, directeur de l'Harmonie.
étonnant, sur la façade du château, a accompagné la comédie musicale. Photo Marcel Rascle
Quel est votre sentiment après ces spectacles ?
« C'est une immense joie, pour le président que je suis depuis 10 ans, d'avoir réussi ce qui restera dans l'histoire de l'Harmonie de la Chazotte. Tous les participants aux spectacles, tous les bénévoles qui ont donné de leur énergie et de leur spécialité sans compter, durant ces très longs mois de préparation, peuvent être satisfaits. Dans la famille de chacun d'entre eux, on parlera très longtemps de ce spectacle grandiose. »
Le parc de Longiron se prêtait à ce spectacle ?
« Ce lieu exceptionnel nous a été loué à un tarif préférentiel par la fondation Jean-Léon Le Prévost, fondateur des Religieux de Saint-Vincent-de-Paul dans les années 1830. Lors de nos répétitions et de nos conversations avec les responsables de ce parc, nous avons appris que Jean-Léon Le Prévost était un des amis de Victor Hugo, qu'il avait rencontré à Paris. Le hasard fait donc bien les choses puisque nous avons choisi Les Misérables, œuvre grandiose du célébrissime écrivain français, pour fêter les 160 années d'existence de l'Harmonie de la Chazotte. »
Quelles difficultés avez-vous dû surmonter ?
« Pour la mise en scène, assurée par l'incontournable Sylvie Krzyzanowski, les musiciens dirigés par Florent Plassard, le groupe vocal dirigé par Yvan Brassac, les solistes, les comédiens et les intervenants professionnels du son et du mapping, les soirées ont été souvent très longues. Le budget de 40 000 euros m'a parfois donné des sueurs froides, mais nos partenaires privés et publics ont joué le jeu. »
Parmi les personnages de cette histoire, quels sont vos préférés ?
« Je ne vais pas être très original en citant Cosette, alias Léa Salerno, et le gamin de Paris Gavroche sous les traits d’ Hugo Badinant. Dans la détestation absolue, je retiens la prestation de Jack Revax en Thénardier véritablement abominable. »